La fin des haricots
Ce week-end je suis remonté à Paris pour aller assister à la dernière représentation de l'opéra-bouffe "La fin des haricots" dans lequel j'aurai dû chanter si je n'étais pas arrivé à Marseille fin septembre.
Drôle d'impression d'aller passer le week-end à Paris alors que durant 2 ans je suis descendu passer le week-end à Marseille. Et drôle d'impression de se sentir "touriste" dans une ville où l'on a vécu et travaillé. Heureusement il faisait très beau et j'ai beaucoup marché pour "profiter" de ce temps.
Bon j'ai fait toutes les boutiques d'accessoires moto du boulevard Richard Lenoir pensant trouver un casque que je ne trouve pas à Marseille, et même à Paris rien ne me plait ou ce qui me plait est définitivement trop cher (pour mon seuil d'acceptation psychologique). Ensuite je suis allé chez Surcouf d'en l'idée de trouver un ultra-portable pour remplacer mon vieux et lent portable sur lequel je m'énerve (lorsque j'écris ces posts par exemple). Là-bas beaucoup de monde, de bruit (une animation commerciale avec un type qui parle dans une sono pourrie). Bon bref je n'ai rien acheté mais j'ai la confirmation que je me verrais bien avec un petit Sony Vaio de 1,2 kg... il est trop mignon... mais très très cher. Il faut que je réfléchisse !
Ensuite pris un verre avec Gérard (qui était passé à Marseille en fin d'été) et allé retrouver Sébastien à Montreuil pour aller ensemble au théatre à Bagnolet.
J'ai été très ému de voir mes amis choristes dans cet étonnant opéra-bouffe d'Eléonore Bovon. L'histoire est d'actualité :
Un comité de direction d'une usine de mise en boite de haricots décide de "dégraisser" les effectifs afin d'essayer de retrouver la rentabilité qui leur fait défaut. Pour mettre fin au mouvement de contestation qui est en train de naitre chez les ouvriers, les patrons mettent au point un stratagème pour accuser de harcèlement sexuel le meneur du mouvement. Mais cela ne se passera pas comme prévu.
La mise en scène et simple mais intelligente. Les compositions d'Eléonore sont subtiles. On entend tour à tour le cliquetis des machines, l'agacement des ouvriers et la colère qui monte, on fond sous l'émotion des solos d'Eleonore... et mes amis choristes, très beaux dans leurs combinaisons blanches, chantent bien (j'ai su après qu'ils avaient vraiment beaucoup travaillé).
Cela a été un vrai plaisir de tous les revoir et les embrasser après le spectacle.
PS : Je vous annonce d'ores et déjà que le prochain projet d'Eléonore est un opéra pour enfants qui sera monté à Marseille au mois de juin prochain.
1 Commentaires:
Un conseil pour l'ordinateur : il faudrait peut-être demander une aide financière au Père Noël. On sait jamais : y'en qui y croient (au Père-Noël)
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