Du doc aux docks
C'était mardi soir dernier. Drôle de temps marseillais : du froid, du vent, de la pluie, même la météo était chamboulée d'accueillir LE dernier des grands du rock français : Bashung.
Bashung à la Fiesta des Suds. Viendra ? Viendra pas ? On sait qu'il est malade et se bat contre le méchant crabe astrologique. On entend dire qu'il annule des concerts...
Mais à 20h pétantes c'est une foule dense qui se presse devant les barrières de l'entrée du dock. A l'intérieur du périmètre, beaucoup de monde : Ca mange, ça boit, ça fait la queue pour commander à boire aux différents bars... ça attend !
21h : Les lumières de la scène principale sous la passerelle de l'autoroute s'éteignent et la clameur de la foule s'élève... le concert va commencer.
Nous on est un peu loin, mais on se dit que finalement on verra aussi bien sans être serrés. Il attaque avec une de mes chansons préférées de "Bleu pétrole" qui s'appelle "Comme un Lego". Les arrangements sont parfaits, les musiciens escellents, la voix superbe et profonde. Je suis sous le charme dès les premières secondes.
Mais les spectateurs se massent, on n'est pas si bien que ça à notre place et on décide de se rapprocher, de tenter de se faufiller dans la foule compacte.
On s'approche un peu, on le voit un peu mieux, parfois, quand les grands devant bougent un peu la tête. Et les titres de "Bleu pétrole" s'enchainent se mélant aux nombreux succès : Osez Joséphine, Madame rêve, La nuit je mens, Vertige de l'amour...
Au final un superbe concert, plein d'émotion, de maîtrise, de professionnalisme, de complicité avec le public...
Excusez-moi j'ai le nez qui coule.
Faites attention à vous, n'attrapez pas froid.Merci Monsieur Bashung pour cette très très belle prestation et bon courage pour la suite.